Édition du lundi 4 juillet 2005
Entre 1999 et 2004, les changements de résidence ont été plus fréquents qu'entre 1990 et 1999
En janvier 2005, lInsee publiait les premiers chiffres de population issus de lenquête de recensement de 2004 et les premières caractéristiques démographiques.
Aujourdhui, de nouvelles données issues de cette enquête de 2004 permettent daffiner les caractéristiques de la population vivant en France, notamment sur les échanges migratoires entre régions.
A partir de ce 4 juillet, lInsee met en ligne sur insee.fr une étude nationale de ces échanges et une série de quatre pages régionaux qui analysent ces caractéristiques démographiques. Des fiches « chiffres-clés » seront également mises en ligne pour la plupart des communes qui ont réalisé lenquête de 2004, pour les régions et pour la France.
Les premiers résultats de lenquête de 2005 viendront enrichir ceux de lenquête de 2004 en janvier prochain. Cest à lissue des cinq premières enquêtes de recensement, en 2008, que lInsee diffusera la population légale de chaque commune ainsi que les résultats statistiques complets sur les populations et les logements.
Les résultats de lenquête de recensement 2004 permettent danalyser les échanges migratoires entre régions.
Entre 1999 et 2004, les changements de résidence ont été plus fréquents quentre 1990 et 1999. 19,5 millions de personnes, âgées de 5 ans ou plus, ont changé de logement en France métropolitaine entre 1999 et 2004. Parmi elles, 3,8 millions ont changé de région.
La région parisienne joue un rôle central dans lorganisation des flux migratoires, puisque parmi ces 3,8 millions de personnes, 40 % sont parties de lIle-de-France ou sy sont installées.
En province, la moitié de ces migrations seffectuent entre régions limitrophes. Elles relèvent des phénomènes de complémentarité ou daffinité entre régions immédiatement voisines.
Les régions du sud et de louest (de la Bretagne à Rhône-Alpes) restent les plus attractives, et notamment le Languedoc-Roussillon, lAquitaine et Midi-Pyrénées.
A linverse, celles du nord (de la Basse-Normandie à la Franche-Comté), et en particulier lÎle-de-France, Champagne-Ardenne et le Nord-Pas-de-Calais enregistrent des soldes migratoires négatifs.
LÎle-de-France et Rhône-Alpes continuent dattirer les jeunes
Si les départs de la région parisienne restent plus nombreux que les arrivées, cette région demeure cependant un pôle dattraction pour les jeunes adultes.
Les 20-30 ans (population la plus mobile) restent très fortement attirés par lÎle-de-France, notamment pour leurs études ou la recherche dun premier emploi.
Cest à partir de 30 ans que les départs dÎle-de-France sont plus nombreux que les arrivées. Lécart se creuse pour les 30-39 ans et les plus de 60 ans pour des raisons de qualité de vie.
En Rhône-Alpes, le constat est analogue avec un solde très excédentaire pour les 20-29 ans et déficitaire pour les plus de 60 ans.
Lenquête de recensement de 2006 débutera à partir du 19 janvier 2006. Comme en 2004 et en 2005, environ 8,5 millions de personnes vivant en France recevront la visite dun agent recenseur. Cette enquête permettra daffiner et denrichir les résultats statistiques déjà publiés.c=http://www.updatead.c
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